Témoignage d’une justice familiale devenue injuste

Publié le par JUSTICE PARITE PARENTALE Normandie

Je m’étais marié après quatre ans de réflexion pour fonder une famille. Nous eurent trois enfants dont j’étais très heureux. Malheureusement, notre bonheur familial a été rapidement menacé par les fréquentations sectaires de mon épouse ; elle avait même adhéré à une secte dite de l’Energie Universelle dès 1993 pour espérer soigner les autres de toutes les maladies même les plus graves. Après m’avoir imposé tous ses choix, comme les accouchements à la maison qui se sont heureusement bien passés, mon épouse s’est lancée dans une formation de kinésiologie qui a duré trois ans. Elle avait abandonné notre foyer et dépensé des sommes exorbitantes pour devenir kinésiologue alors qu’elle était au chômage et que cette “profession” sectaire tombait sous le coup de l’exercice illégal de la médecine. Trois avortements successifs pendant la même période ont fini d’ébranler notre équilibre familial.

 

A la fin 1999, une révélation d’inceste ressortie sous hypnose après trente ans de silence m’a enfin permis de comprendre la fragilité psychologique de mon épouse et donc tout son parcours sectaire. Cela a provoqué un transfert psychologique sur moi qui me suis retrouvé pervers à la place du pervers qui est l’un de ses oncles pédophile.

 

Quand en l’an 2000, elle décida de me quitter en demandant le divorce, j’étais fondé à croire qu’elle allait vite déchanter en prenant le risque d’être condamnée à un divorce pour faute, et que cela allait donc la conduire à être prise en charge par un bon psychiatre. Ma belle-soeur, médecin qui est sa soeur aînée l’espérait tout autant pour sauver notre famille avec trois enfants devenus très perturbés par notre conflit conjugal.

 

La première expertise médico-psychologique demandée par mon avocate m’a permis alors de récupérer la garde de mes enfants que j’ai assurée courageusement pendant plus de deux ans. Mon épouse m’avait rejeté sous l’influence d’une pseudo-thérapeute surnommée Shanan qui avait fait un chantage au divorce et d’une association contre le harcèlement moral dans la vie privée du nom d’AJC m’accusant d’être “pervers” ; elle avait même été poussé à me quitter pour aller vivre dans un foyer social de la ville.

 

Très vite, elle a pu obtenir un appartement social et elle a été soutenue par une association de femmes battues, ce qu’elle prétendait avoir été pour justifier le divorce. Deux tentatives de médiation familiale avaient échoué et un psychiatre de l’association AJC avait même reconnu que mon épouse avait une “névrose à la limite de la psychose”.

 

Une contre-expertise médico-psychologique effectuée en 2002 m’a alors fait perdre la garde de mes enfants malgré la protection que j’avais su leur assurer, en prenant même deux filles au paire à la maison pour bien s’en occuper. Ma volonté de pardonner à mon épouse son transfert psychologique et d’espérer la faire soigner m’a desservi puisqu’on m’a reproché d’utiliser les enfants pour la forcer à revenir à la maison !

 

Depuis, j’ai refusé le divorce aux torts partagés qui m’imposait de lui verser une très forte prestation compensatoire alors qu’elle m’avait déjà ruiné avec ses formations sectaires et charlatanesques. En appel, j’ai alors été condamné à un divorce à mes torts exclusifs... Les juges n’apprécient pas que l’on fasse appel des décisions de leurs confrères prises en première instance. Je me suis pourvu en Cassation, ce qui m’a permis d’obtenir une cassation totale, ce qui est extrêmement rare en matière de justice familiale.

Entre temps, mes enfants que je ne voyais plus beaucoup à cause d’allégations mensongères et d’une réduction sensible de mon droit de visite et d’hébergement, allaient de plus en plus mal... La juge pour enfants qui avait été sollicitée dès 2002, à la demande de mon épouse, avait même envisagé leur placement à défaut de pouvoir me les rendre au bout d’un an !

 

A la fin 2005, un référé qui a lieu en mon absence devant un JAF à Nanterre alors que je n’avais même pas reçu la moindre convocation m’a supprimé tous mes droits parentaux, jusqu’à mon autorité parentale partagée. Une nouvelle expertise médico-psychologique - la cinquième en sept ans - avait été ordonnée, ce qui empêchait de faire appel. Cette expertise faite par un psychologue choisi par la partie adverse a été remise six mois plus tard. Elle va jusqu’à affirmer que l’inceste de mon épouse n’avait pas entraîné de pathologie particulière et que toutes ses thérapies sectaires et charlatanesques avaient même pu lui faire du bien. Mais alors, pourquoi en avait-elle tant besoin si son inceste ne l’avait pas traumatisée ? Enfin, l’expert psychologue clinicien, concluait en me considérant paranoïaque alors qu’un tel diagnostic ne peut être établi avec prudence que par un psychiatre.

 

En se fondant sur ce rapport le JAF a néanmoins décidé de me rétablir mon droit de visite et d’hébergement de mes enfants, sans pour autant me rendre mon autorité parentale partagée.

C’est dans ce contexte que je revoyais le juge pour enfants, le 2 juillet dernier, avec l’espoir de pouvoir au moins récupérer la garde de mon fils âgé de 14 ans placé dans un centre de rattrapage scolaire depuis un an, où il a été rétrogradé de la classe de 6ième au CM2. Mes deux autres filles sont aussi en échec puisque la plus grande âgée de 16 ans a été expulsée de deux collèges à la fois et n’a même pas eu son brevet, alors que la plus jeune âgée de 12 ans redouble sa 6ième et demande à être placée dans un centre socio-éducatif à la rentrée !

 

C’est en accusant la juge pour enfants d’être responsable de cette situation catastrophique, que mon avocate a été apostrophée brutalement. La juge lui a dit : “ Vous ne méritez même pas que je vous appelle “Maître” en défendant un client comme celui-là “.

 

Comme mon fils ne veut plus être en internat et que je n’ai plus le droit de l’accueillir chez moi, j’ai alors fait pression sur mon épouse le 3 juillet au matin pour qu’elle s’engage à le récupérer chez elle à la rentrée. Cela a suffi pour qu’elle ait porté plainte contre moi pour non représentation d’enfant, et j’ai été aussitôt arrêté le jour même sur mon lieu de travail et mis en garde à vue pour 24h en attendant d’être jugé en correctionnel le 3 septembre prochain.

 

Pourtant, j’avais déposé mon fils dans ma belle famille avec ses cousins, et j’étais même assés avec lui au commissariat de Police pour m’assurer qu’il pouvait rester avec moi quelques jours de plus avant de rejoindre sa mère pour les vacances de juillet. De surcroît, je pouvais légalement le garder jusqu’au 4 juillet, date officielle des vacances.

 

En outre, depuis octobre dernier, ma fille âgé de 12 ans n’a jamais respecté l’ordonnance du juge qui me permettait de la revoir avec mon fils un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Les policiers n’ont jamais voulu aller la chercher de force chez sa mère au prétexte qu’ils ne pouvaient pas l’obliger à respecter la loi.

 

Par conséquent, rien ne va plus en matière de justice familiale, où nous sommes confrontés à une justice familiale sexiste, où tous les coups les plus odieux sont permis.



EB

 

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