La prison a 12 ans

Publié le par JUSTICE PARITE PARENTALE Normandie

La prison à 12 ans

 

Comme ça c’est officiel, nos chérubins vont pouvoir connaître les joies de la tôle dès 12 ans.

Peu de temps après avoir cessé de croire au père noël, et à la réunification des forces progressistes, on leur annonce que ça y’est, s’ils font un Œdipe marqué, ils rejoindront « la force obscure ».

Il est certes tentant de réagir quand un morpion de 12 ans vient vous taxer une clope, voir pire, mais « la prison pour tous » n’est elle pas une vision simpliste et démagogique d’une société en manque de pères et de repères ?

Combien d’enfants vivant en familles monoparentales dans ces « gangsters en culottes courtes » ?

Combien de parents "démissionnaires" après une Séparation ?

Combien de juges privilégiant l’intérêt d’un parent au détriment d’un équilibre parental ?

Combien d’enfants instrumentalisés par une « Justice » sexiste et incapable de reconnaître ses propres erreurs (ils sont souverains dans leurs décisions…) ?

Combien d’experts (de femmes de ménages) n’ayant jamais fait de terrain et détruisant l’équilibre de ces gosses ?

Alors bien sûre, la tentation « d’entôler » ces gosses est grande.  

Mais travailler en amont en faisant du préventif (médiation, dialogue, aides financières), est moins visible et surtout elle  ne permet pas à ceux qui nous gouvernent de récupérer l'électorat en chemises noires...

 

Stf HERVY

 

 

***********************

La prison dès 12 ans?
http://www.liberation.fr/societe/0101269603-la-prison-des-12-ans

Une commission chargée de réfléchir à la justice des mineurs préconise de fixer à 12 ans l'âge à partir duquel un enfant peut être pénalement responsable de ses actes.

Les jeunes délinquants pourraient aller en prison dès l’âge de 12 ans en France, selon le rapport d’une commission  chargée de réfléchir à la justice des mineurs qui sera remis à la garde des sceaux le 3 décembre prochain.

Ce rapport, dont les principales conclusions sont publiées aujourd’hui dans La Croix et Le Parisien, a été rédigé par une commission de réflexion installée en avril par Rachida Dati pour réformer l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs.

La responsabilité pénale dès 12 ans

Selon La Croix, les membres de la commission, présidée par le professeur d'université André Varinard, se sont mis d'accord pour fixer à 12 ans l'âge à partir duquel un enfant peut être pénalement responsable de ses actes. Le système français actuel ne prévoit aucun âge, la responsabilité étant appréciée au cas par cas suivant le «discernement».

Cette proposition suscite déjà un début de polémique, la plupart des autres pays d'Europe ayant fixé l'âge de la responsabilité pénale au-delà de 14 ans. Certains membres de la commission, notamment des policiers, auraient préféré l’âge de 10 ans, croit savoir la Croix.

«Il est clair qu’on est dans cette politique du tout-pénal qui oublie complètement qu’un mineur peut être un délinquant, mais qu’il est surtout un être en construction. On ne peut pas dissocier la politique pénale de la politique éducative», a dit à Reuters la présidente du Syndicat de la Magistrature, Emmanuelle Perreux.

Et d’ajouter : «Les mineurs sont les mêmes qu’hier, ce qui change c’est le contexte économique et social. Ce discours ambiant qui consiste à dire que la délinquance des mineurs augmente est un faux discours.»

La prison, à titre exceptionnel, dès 12 ans

Sur le principe, les experts se prononcent pour l’impossibilité d’une incarcération d’un mineur de moins de 14 ans. «Sauf en matière criminelle», où l’emprisonnement pourrait être ordonné plus tôt, peut-être dès 12 ans.

Rappelons qu'actuellement, un mineur ne peut être incarcéré, en matière criminelle, qu’à partir de 13 ans.

Un tribunal des mineurs à juge unique

La commission Varinard, composée de magistrats, d’éducateurs et de parlementaires, préconise également la création d’un «tribunal des mineurs à juge unique» pour juger «des délits pour lesquels la peine encourue est inférieure ou égale à 5 ans d’emprisonnement».

Toutefois, les mineurs comparaissant en détention provisoire, et ceux en récidive légale devront être «obligatoirement poursuivis devant la juridiction collégiale».

 

Publié dans infos générales

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article