La violence conjugale ne touche pas exclusivement les femmes...
Cela fait des années que nous dénonçons une certaine forme d'instrumentalisation des mentalités par des associations qui confondent combat pour une cause et combat à caractère sexiste. En ce qui concerne les violences conjugales, cela frise l'Hystérie. C'est un fait de nombreuses femmes se font battre par leurs compagnons, et nous le dénonçons le plus virulamment possible. Cependant nous sommes choqués de constater que les violences faites aux Hommes soient si souvent passées sous silence : Combien d'Hommes se suicident-ils apèrs une Séparation ? Combien d'Hommes se réfugient-ils dans l'alcool pour pouvoir supporter un climat de violence habituelle au sein de leur couple ? Combien de SDF après une Séparation ?
La liste n'est évdemment exhaustive, mais il nous semble urgent de dénoncer l'ensemble des violences familiales, et non uniquement celle faites à l'encontre des femmes....
L'équipe de JPPn
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http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/286489/Le_mari_battu_et_amoureux#
« J'étais avec Magali et mes deux enfants quand elle m'a reproché mon désir de la quitter. Ce n'était pas la première fois qu'elle me frappait ». Le couple n'est marié que depuis septembre dernier. « Elle m'a donné un coup de poing, a lancé une cruche dans ma direction, a pris une table pour me la jeter dessus avant de me donner un coup de pied dans les testicules et dans le rein gauche ». Fait aggravant : Sébastien est handicapé, son rein gauche est justement celui qui est malade.
« Quand vous êtes en colère, vous frappez ? »
« Mais que s'est-il passé madame ? », s'alarme le tribunal devant une jeune femme vêtue d'un bombers vert clair aux cheveux châtain clair et longs qui entourent un visage plutôt carré. « Je me suis mise en colère ». « Et quand vous êtes en colère, vous frappez ? ». « Oui », répond-elle laconiquement.
Des violences habituelles ? Quand la police est intervenue, à la suite d'appels au secours du mari réfugié chez un voisin, les deux enfants âgés de 2 et 5 ans n'avaient pas l'air plus choqués que cela. « Ils ont l'habitude de ce genre de chose », souligne leur mère, soupçonnée de les battre, eux aussi. « Il est vrai que je les frappe un peu fort… Je suis très irritable. Pour me calmer, je m'entaille les poignets ». Une expertise psychiatrique diligentée à la suite de cette affaire n'a pas mis en évidence de maladie susceptible d'expliquer le comportement de Magali mais souligne une violence à fleur de peau. « Des fois je me contrôle », sourit-elle nerveusement, « des fois je ne me contrôle pas ».
« Syndrome de Stockholm »
Quant à Sébastien, qui a eu la main cassée dans l'altercation, il estime que « tout le monde a droit à une deuxième chance. Elle aussi ». Et de souhaiter reprendre une vie commune. « C'est un peu le syndrome de Stockholm », plaidait l'avocat de la victime, estimant que Sébastien souhaitait que la justice délivre un avertissement solennel à sa compagne afin que le couple puisse poursuivre son aventure commune.
Mais le ministère public a requis une peine de six mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l'épreuve. Le tribunal a suivi ces réquisitions et a ordonné une injonction de soins. « Merde », a réagi alors le mari, Sébastien, tout en renversant violemment deux chaises avant de sortir en trombe de la salle d'audience.
La liste n'est évdemment exhaustive, mais il nous semble urgent de dénoncer l'ensemble des violences familiales, et non uniquement celle faites à l'encontre des femmes....
L'équipe de JPPn
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Le mari battu et amoureux
JUSTICE.Magali a eu la main lourde à l'encontre de son mari Sébastien, à Maromme. Frappé, il a porté plainte, mais n'a pas supporté la condamnation.
Des violences conjugales peu banales. Le 14 novembre, Magali, jeune mère de famille âgée de 31 ans, était interpellée à Maromme par la police, qui estimait qu'au domicile du couple ils venaient de prendre en charge « une épouse hystérique ».« J'étais avec Magali et mes deux enfants quand elle m'a reproché mon désir de la quitter. Ce n'était pas la première fois qu'elle me frappait ». Le couple n'est marié que depuis septembre dernier. « Elle m'a donné un coup de poing, a lancé une cruche dans ma direction, a pris une table pour me la jeter dessus avant de me donner un coup de pied dans les testicules et dans le rein gauche ». Fait aggravant : Sébastien est handicapé, son rein gauche est justement celui qui est malade.
« Quand vous êtes en colère, vous frappez ? »
« Mais que s'est-il passé madame ? », s'alarme le tribunal devant une jeune femme vêtue d'un bombers vert clair aux cheveux châtain clair et longs qui entourent un visage plutôt carré. « Je me suis mise en colère ». « Et quand vous êtes en colère, vous frappez ? ». « Oui », répond-elle laconiquement.
Des violences habituelles ? Quand la police est intervenue, à la suite d'appels au secours du mari réfugié chez un voisin, les deux enfants âgés de 2 et 5 ans n'avaient pas l'air plus choqués que cela. « Ils ont l'habitude de ce genre de chose », souligne leur mère, soupçonnée de les battre, eux aussi. « Il est vrai que je les frappe un peu fort… Je suis très irritable. Pour me calmer, je m'entaille les poignets ». Une expertise psychiatrique diligentée à la suite de cette affaire n'a pas mis en évidence de maladie susceptible d'expliquer le comportement de Magali mais souligne une violence à fleur de peau. « Des fois je me contrôle », sourit-elle nerveusement, « des fois je ne me contrôle pas ».
« Syndrome de Stockholm »
Quant à Sébastien, qui a eu la main cassée dans l'altercation, il estime que « tout le monde a droit à une deuxième chance. Elle aussi ». Et de souhaiter reprendre une vie commune. « C'est un peu le syndrome de Stockholm », plaidait l'avocat de la victime, estimant que Sébastien souhaitait que la justice délivre un avertissement solennel à sa compagne afin que le couple puisse poursuivre son aventure commune.
Mais le ministère public a requis une peine de six mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l'épreuve. Le tribunal a suivi ces réquisitions et a ordonné une injonction de soins. « Merde », a réagi alors le mari, Sébastien, tout en renversant violemment deux chaises avant de sortir en trombe de la salle d'audience.