Enlevement et sequestration d'une avocate.

Publié le par JUSTICE PARITE PARENTALE Normandie

L'association JUSTICE PARITE PARENTALE Normandie est particulièrement choquée par l'épreuve subie par Maître Pascaline SAINT ARROMAN PETROFF. Pour l'avoir reçue à maintes reprises lors de réunions ou de colloques, nous savons qu'il s'agit d'une femme de combats,  Scandalisée comme nous, par l'inéquité d'une Justice pleine d'a-priori et de partis pris. Son combat à notre côté n'est pas celle d'un combat sexiste, mais une volonté farouche d'égalité parentale (je pense aux scandales des non-représentations d'enfants notamment).  Pascaline est une femme d'une rare intelligence, sachant se mettre au niveau de chacun, sans jamais chercher à se cacher derrière un discours pédant, sachant répondre par des mots simples à une question difficile, et apporter des mots de réconfort quand cela s'avère necessaire.
A Pascaline, Jean-Claude et tout son entourage nous réafirmons tout notre soutien moral et affectif.
Stéphane HERVY pour L'équipe de JPPn
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L'avocate enlevée à Paris raconte son calvaire
lefigaro.fr avec AFP
26/12/2009 | Mise à jour : 16:21
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Crédits photo : AFP

Tombée dans un «traquenard», enlevée durant deux jours, l'avocate Pascaline Saint-Arroman Petroff explique que ses deux ravisseuses voulaient la faire «crever doucement».

Elles l'ont assommée, transportée dans le coffre d'une voiture, menacée d'une arme, «saucissonnée» le long d'un arbre, et lui ont promis de la faire «crever doucement». Quelques jours après avoir été enlevée par deux femmes, désireuses de s'en prendre à une «représentante de l'institution judiciaire», l'avocate Pascaline Saint-Arroman Petroff a raconté samedi une partie de son calvaire.

L'avocate dit être tombée dans «un véritable traquenard, très prémédité». Une femme a d'abord prétendue être une journaliste belge souhaitant l'interviewer avec une de ses collègues. «Je devais participer à une émission avec Christine Boutin et plusieurs personnalités européennes sur les problèmes de parentalité. Elles avaient extrêmement bien ciblé le sujet sur lequel je travaille actuellement et donné l'illusion d'être de vraies pros». Rendez-vous fut pris lundi à 18h30 à la Closerie des Lilas, un restaurant parisien.

«La journaliste que je retrouve me dit que nous devons finalement retrouver Christine Boutin au Fouquet's, me propose très courtoisement de m'accompagner en voiture. Nous descendons au parking où une soi-disant seconde journaliste nous retrouve. Penchée pour poser mes affaires, je reçois un gros coup sur la tête», se souvient l'avocate. Ligotée et bâillonnée, face contre terre sous des couvertures dans un coffre de voiture, l'avocate a l'impression de «parcourir des tonnes de kilomètres». Lors d'un arrêt sur un parking, elle tente d'alerte un passant qui s'est approché. «Une des femmes lui répond: c'est ma vieille mère, on l'emmène à l'hôpital, elle est en pleine crise».

 

«On va descendre tous les juges aux affaires familiales»

Au fil des heures, des mots et des prénoms prononcés, Me Saint-Arroman Petroff parvient à identifier ses ravisseuses: l'ex-femme «ultra-procédurière et violente» d'un homme dont elle avait été l'avocate il y a plusieurs années dans une procédure de divorce, et la fille du couple, désormais jeune femme. «Un droit de visite avait été accordé au père, lequel d'ailleurs a été faussement accusé d'agressions sexuelles», explique-t-elle au Populaire. «La gamine avec une violence extrême, me disait: «Tu es le début du chaînon, on va descendre tous les juges aux affaires familiales, ensuite les juges pour enfant et la brigade des mineurs»».

Les deux femmes, brandissant une arme, lui ont exposé leur «plan»: «Ça te ferait trop plaisir de partir d'un coup de pistolet, on va te faire crever doucement». Conduite dans une forêt enneigée en pleine nuit, dans un endroit «prévu à l'avance», l'avocate est abandonnée, ligotée à un arbre. «Elles ont affirmé m'avoir administré un somnifère pour que je n'aie pas la force de me battre tout en ayant conscience de mourir». «Avec l'énergie du désespoir», Me Saint-Arroman Petroff a finalement défait une partie de ses liens et rejoint un village où des habitants l'ont accueillie.

La plus jeune ravisseuse a été mise en examen vendredi pour «enlèvement et séquestration sans libération volontaire» et placée en détention provisoire. Sa mère a été placée en «observation psychiatrique» et son sort dépendra des conclusions d'examens médicaux. «C'est sûr qu'elle a un côté hystérique, très dangereux qui relève de la psychiatrie mais elle n'est pas du tout irresponsable, ce traquenard était très intelligemment monté», affirme aujourd'hui l'avocate.


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http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-12-26/temoignage-le-calvaire-de-l-avocate-sequestree-par-deux-fausses-journalistes/920/0/408426
Le calvaire de l'avocate séquestrée par deux fausses journalistes

Avec AFP

Le calvaire de l'avocate séquestrée par deux fausses journalistes

C'est en allant à un rendez-vous à la Closerie des Lilas (à Paris) que l'avocate est tombée dans le piège, lundi dernier © Photo by Mousse/ABACA.


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Tombée dans un "véritable traquenard", l'avocate Pascaline Saint-Arroman Petroff raconte avoir été enlevée par une mère et sa fille désireuses de s'en prendre à une "représentante de l'institution judiciaire et familiale" et décidées à la "faire crever doucettement". "Elles me disaient : C'est fini, on va te descendre. Tu fais partie de l'institution judiciaire et familiale, d'une institution criminelle. Il faut qu'on règle la question, que le politique prenne enfin conscience des choses avec un décès ", a confié Me Saint-Arroman Petroff, jointe par l'AFP.

Spécialisée dans le droit de la famille, cette juriste savoure son retour auprès des siens après avoir vécu plus de trente heures de calvaire, enlevée lundi soir en plein Paris et retrouvée dans la nuit de mardi à mercredi dans un village de l'Oise. Elle est tombée dans un "véritable traquenard, très prémédité", a-t-elle encore raconté : la mère et la fille qui l'ont enlevée avaient prétendu être journalistes afin de venir l'interviewer. "Je devais participer à une émission avec Christine Boutin et plusieurs personnalités européennes sur les problèmes de parentalité. Elles avaient extrêmement bien ciblé le sujet sur lequel je travaille actuellement et donné l'illusion d'être de vraies pros."

"Violence extrême"

Rendez-vous fut pris lundi, à 18 h 30, à la Closerie des Lilas, un restaurant parisien. "La journaliste que je retrouve me dit que nous devons finalement retrouver Christine Boutin au Fouquet's, me propose très courtoisement de m'accompagner en voiture. Nous descendons au parking, où une soi-disant seconde journaliste nous retrouve. Penchée pour poser mes affaires, je reçois un gros coup sur la tête et je vois trente-six chandelles", se souvient l'avocate. Ligotée et bâillonnée, face contre terre sous des couvertures dans un coffre de voiture, l'avocate a l'impression de "parcourir des tonnes de kilomètres", perçoit des arrêts sur un parking, tente d'alerter un passant qui s'est approché.

"Une des femmes lui répond : C'est ma vieille mère, on l'emmène à l'hôpital, elle est en pleine crise. Merci monsieur. Et il s'en va." Au fil des heures, des mots et des prénoms prononcés, Me Saint-Arroman Petroff parvient à identifier ses ravisseuses : l'ex-femme "ultraprocédurière et violente" d'un homme dont elle avait été l'avocate, il y a plusieurs années, dans une procédure de divorce, et la fille du couple, désormais jeune femme. "La gamine, avec une violence extrême, me disait : Tu es le début du chaînon. On va descendre tous les juges aux affaires familiales, ensuite les juges pour enfants et la brigade des mineurs."

Les deux femmes, qui tiennent l'avocate sous la menace d'une arme, lui exposent leur "plan" : " Ça te ferait trop plaisir de partir d'un coup de pistolet, on va te faire crever doucettement, m'ont-elles dit." Conduite dans une forêt enneigée, en pleine nuit, dans un endroit "prévu à l'avance", l'avocate est abandonnée, ligotée à un arbre. "Elles ont affirmé m'avoir administré un somnifère pour que je n'aie pas la force de me battre tout en ayant conscience de mourir." "Avec l'énergie du désespoir", Me Saint-Arroman Petroff a finalement défait une partie de ses liens et a rejoint un village, où des habitants l'ont accueillie.

La plus jeune ravisseuse a été mise en examen vendredi pour "enlèvement et séquestration sans libération volontaire" et placée en détention provisoire. Sa mère a été placée en "observation psychiatrique" et son sort dépendra des conclusions d'examens médicaux. "C'est sûr qu'elle a un côté hystérique, très dangereux, qui relève de la psychiatrie, mais elle n'est pas du tout irresponsable. Ce traquenard était très intelligemment monté," affirme l'avocate.

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