Pourvu que les grands patrons du CAC 40 s'accordent à eux et à leurs actionnaires 0.02 € d'augmentation.

Publié le par JUSTICE PARITE PARENTALE Normandie


Une société qui se fout ouvertement de la gueule de ses prolos d'une telle manière ne rique pas d'aller bien loin. Heureusement TF1, le clergé et les médias, sont là pour precher "la bonne parôle"...
En agitant le mouchoir rouge en direction des minarets, de la burqa, de l'Afganistan*,  et... des pères violents**  les irresponsables qui nous gouvernent sont persuadés que le petit peuple ne bougera pas.
A sa place j'en serais moins sûre...

* Faut oser expulser vers un pays en guerre...
** C'est bien connu les femmes violentes ça n'existe pas, tout comme les hommes qui se suicident! !!


*********************

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/social/20091215.FAP8134/smic_quatre_centimes_de_plus_par_heure_a_compter_du_1er.html
AP | 15.12.2009 | 13:44

Le SMIC sera revalorisé de 0,5% le 1er janvier, passant de 8,82 euros à 8,86 euros de l'heure, soit un gain brut de quatre centimes, a annoncé mardi le ministre du Travail Xavier Darcos. Cette revalorisation, cantonnée au minimum légal pour la quatrième année consécutive, est jugée insuffisante par les syndicats.

"Deux à trois centimes net de l'heure pour nombre de salariés payés au SMIC, ce n'est pas une hausse, c'est un gel. Le gel, ce n'est pas seulement dehors, c'est aussi pour les smicards", a dénoncé la porte-parole de la CGT Maryse Dumas, après cette annonce faite par le ministre lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) à Paris.

M. Darcos considère, lui, que cette hausse, en tenant compte de celle de 1,25% du 1er juillet dernier et d'une inflation estimée à 0,4% pour 2009, représente sur un an "un gain net de pouvoir d'achat pour les salariés payés au SMIC de 1,3%".

En brut mensuel, le SMIC passera au 1er janvier prochain à 1.343,77 euros, contre 1.337,70 euros depuis le 1er juillet dernier. Quelque 2,6 millions de salariés sont payés au SMIC, plus de trois millions en comptant l'intérim.

Le ministre a rappelé que la hausse du SMIC interviendra désormais chaque 1er janvier au lieu du 1er juillet, conformément à la loi du 3 décembre 2008 sur les revenus du travail.

"Alors que des milliards ont été injectés dans l'économie, pour les salariés, c'est toujours le minimum", a déploré Gabrielle Simon (CFTC) à l'issue de la réunion de la CNNC. "Il fallait un vrai coup de pouce. Ça n'a pas été fait par le gouvernement et ce sont toujours les salariés qui subissent la crise de plein fouet", a-t-elle ajouté, un sentiment également partagé par FO.

Pour la CFDT, Laurence Laigo a regretté que le gouvernement n'ait pas "accordé un coup de pouce compte tenu de la situation exceptionnelle".

Lors d'un point presse, Xavier Darcos a reconnu l'existence de situations "extrêmement fragiles et extrêmement modestes que personne ne conteste". Mais il a ajouté qu'il fallait aussi tenir compte de la "situation macro-économique". "Si vous fixez un plafond extrêmement haut, vous découragez la négociation salariale", a-t-il dit.

Côté patronat, Benoît Roger-Vasselin, du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) a dit "comprendre" la réaction des organisations syndicales. Mais, a-t-il ajouté, "les entreprises sont dans une situation de crise. Chacun doit faire des efforts". AP

Publié dans infos générales

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article